Coincé entre 4 murs
Comme un foetus mal formé dans le formol
En nocturne la formule
De l’ennui est formelle
Comme bloqué entre quatre planches
Attendre qu’elles sentent le sapin
A se dire qu’on a eu pas d’chance
Cerné, au p’tit matin
Piégé entre quatre gueules de bois
Comme dans un rite vaudoo
A maudire les mots doux,
Les gens qui gravitent autour de soi
Stopper entre quatre yeux
La face collée devant un miroir
A s’demander ce qui miroite
Dans les mirettes des bienheureux
Attendre que la lumière tombe
Pour essayer d’trouver l’sommeil
Sornette, les heures fondent
Et déjà les rayons de soleil
L’cerveau gravite sur quatre films
Pour berner le temps qui passe
A fumer tige sur tige
Matter l’cendrier qui s’entasse
Compter jusqu’à trois mille
Et jamais voir un mouton
Constater ce qui part en vrille,
N’jamais s’poser les bonnes questions
Bloqué entre quatre notes
Le lecteur chante un texte triste
A se dire qu’on existe
Que par le regard de l’autre
4 heures du mat’
Se sentir brisé
Sans vraiment savoir pourquoi
Au fond de soi se sentir méprisé…
Assis entre quatre canettes
A faire des châteaux de bazar
A rien gérer d’ses dix doigts
Et bouffer comme un con les restes
Inerte entre quatre cafards
Qui te refile le bourdon
L’intolérant temps lent, pfff!
Rend l’teint trop blafard
Enfumé entre quatre grammes
Feuilles longues et tabac sec
L’esprit en delta plane
Le fond des yeux tabassé
Fixé au centre des 4 coins
D’une pièce qui tourne en rond
Le cerveau chauffe à mach 1
Vient creuser le fond du fond
Préocuppé pour quatre sous
Et pas savoir comment s’occuper
Le regard dans l’flou
Même pas une ombre pour discuter
Les aiguilles trottent à quatre pattes
Les yeux ne s’ferment pas
Même investit dans le noir
Morphée ce soir n’a pas d’histoire
6 heures quatre minutes 44 secondes
Les gens s’éveillent
Je traîne depuis la veille
Des poches de plus en plus profondes
salut petit partage d’idée
amitier
solitude
entouré de lampions inerte
en amis
bien seul je me sens
et le grisant bleuté
de ma fausse solitude
me tire par la manche
dans une épaisse brume
les beaux ecran
aux radiant de lumiére
me tiennent compagnie
vierge confite
sur mon lit seul je gis
dans l’attente d’un instant
bien précis
la decouverte d’une seconde vivante.
Cimer Benji !
D’habitude quand on fait un partage d’idée les gens en profite pour caler un de leur texte qui en définitive ne suit pas forcément l’idée de départ, le tien est concis, bien écrit et en étroit accord avec l’idée de base. Alors merci pour ta lecture et merci pour ton poème Benjamin !
rigolo, j’ai écris ce soir puis j’suis tombé sur vos poèmes en tuant mon paquet, c’est pas l’même niveau mais j’partage quand même!
accro au speenff
l’effet de mon tarpé s’évapore
les ennuis repleuvent
l’averse a stoppé dehors
d’une dunhill je m’abreuve
sur l’retour d’mes vacances artificielles
bec et visage en disant long, crispé
cernes, yeux rouges remords pour querelles
avec la vie j’joue au plus con : gagné
j’écrase cette clope…
c’est bien trop tard pour bailler
une seconde tige, la main dans l’slope
dans ma tête ils braillent… j’ai déraillé
une explosion qui casse queue-dalle
j’suis pas fécond, rimes a deux balles
aller c’est bon j’crois qu’j’vais m’coucher
j’écrase mon crayon dans l’cendrier
dix huit mégots plus tard
le cafard et pas d’coup d’barre
dis, spleen, laisse moi du r’pos
demain j’t’engraisse en t’calmant : kilo d’bédo
Merci pour ta réponse et ton poème, il est vraiment cool, on se retrouve bien dans l’ambiance de la nuit. A bientôt on espère !